Le sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray est l’un des plus fréquentés de France. Pour ne pas dire du monde.

Chaque année, 1.100 célébrations se tiennent au sein de ce principal lieu de pèlerinage breton où l’on se presse depuis 1625 pour commémorer l’apparition de Sainte Anne, mère de la Vierge Marie à Yves Nicolazic et où, tous les étés, le 26 juillet, fête de la sainte, se déroule un pèlerinage dont la renommée a depuis longtemps dépassé nos frontières : le « Grand Pardon ». C’est dans le cadre grandiose de cet extraordinaire festival de chants, de musique et de couleurs, auréolé d’une foi profonde, qu’il nous est donné de visiter ce lieu magique. Là où, dit-on, à l’époque des apparitions de sainte Anne, le ciel a touché la terre. Dans l’esprit de « le sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray, d’hier à aujourd’hui », c’est à dire avec l’apport, agrémentés de nombreuses images d’archives, de passionnants témoignages et sous la conduite éclairée de l’actuel recteur, le sympathique père André Guillevic.

De la basilique au cloître des Carmes, de la fontaine miraculeuse, lieu de la première apparition de Sainte Anne, à la Scala sancta, l’ancienne porte monumentale, de la maison de Nicolazic à la galerie des statues, nous cheminons sereinement vers la félicité avant de laisser derrière nous, comme étourdis, ce fascinant pays des mille et une découvertes. Convaincus d’être enfin en mesure de répondre à la question de Paul Claudel : – Vous qui voyez, que faites-vous de la lumière ?