Un regard. Celui de Daniel Milhaud qui observe les masques au carnaval de Bâle. En compagnie de l’écrivain Frédéric Valabrègue, le sculpteur revisite ses autoportraits. Le trait de ses dessins se dédouble, ses personnages en équilibre interrogent leur identité, dans une mise en scène qui se joue des mots et des concepts et dessine dans l’espace à partir de la couleur et de la matière: néons, papier mâché, callebasses.
Dans son atelier, Milhaud utilise les animaux, les formes et les signes qu’il a fait siens pour construire pas à pas une « Vanité », qui comme ses commandes publiques en pierre, parle de la place de l’homme dans l’univers en laissant toujours une part d’intimité dans la monumentalité de ses sculptures