Au sortir de la guerre, Georges Albertini, ancien secrétaire général d’un des principaux partis collaborationnistes, fonde, grâce à l’appui financier de quelques amis hauts placés, une revue consacrée à l’étude du communisme. Celle-ci va devenir la couverture d’une intense activité de propagande anticommuniste. La « Centrale », mélange d’officine patronale et d’agence de renseignement, va mener une lutte sans relâche à l’encontre du PCF, et prendre du galon jusqu’à atteindre la sphère d’influence des hommes politiques les plus hauts placés de la Vème République.