Seydoux ce nom qui rime avec cinéma, talent, argent, production, et réussite, rime également avec usine, ouvriers, tissage et patrons. Rembobiner le film et remonter aux origines des Seydoux au Cateau-Cambresis, où une plaque de rue, un château emblème de la famille, une fontaine, des lotissements de briques, témoignent de l’implantation des Seydoux qui ont fait fortune dans l’industrie textile au XIXe siècle.
Avec ces traces dans la ville, le témoignage des habitants du Cateau-Cambresis, la parole des membres de la famille Seydoux, et le regard d’historiens, le film raconte une ascension industrielle et un déclin, dont une cheminée d’usine dressée sur une friche est le dernier témoin. Il interroge comment les Seydoux sont passés de la friche industrielle au cinéma, et comment la caméra et la pellicule ont remplacé le fil et la laine dans la fortune familiale. Jérôme, Nicolas et Michel Seydoux sont tous trois producteurs.
Les Seydoux aujourd’hui ? Des jeunes femmes qui se lancent dans la mode avec talent et succès en renouant le fil avec leurs aïeux. Talent, succès, ces adjectifs, feraient-ils sens sans la persévérance de deux frères, Auguste et Charles Seydoux, venus au Cateau-Cambresis au XIXe siècle pour entreprendre ? Récit d’une saga familiale avec sa part d’ombre et de lumière.