En 1921, Benoît XV dira de saint François d’Assise: « C’est de Notre Seigneur l’image la plus parfaite qui fut jamais ». L’image qui nous est familière, magnifique au demeurant, c’est celle d’un adolescent riche et comblé qui, après avoir quelque peu flirté avec le diable, se fit ermite, misérable et nécessiteux pour venir plus aisément en aide à son prochain.
Celle d’un homme parlant aux oiseaux qui, écologiste bien avant l’heure, respectait les forces vives de la nature, sa flore et sa faune, s’extasiait devant un caillou et remerciait le Ciel d’avoir le privilège de pouvoir admirer une abeille qui butinait de fleur en fleur, que le vent inspirait, la pluie réjouissait et qui dialoguait avec le soleil. Mais, si belle soit-elle, une image, c’est bien peu pour marcher sur les pas de cet être pétri de tendresse qui n’eut que son humilité à offrir, cette humilité soeur de « dame pauvreté » qui le conduisit à la sainteté.
Aussi est-ce en images – des centaines d’images – que la vie de saint François d’Assise nous est contée dans ce programme, émouvant hommage à un homme de paix et de miséricorde qui, à force de volonté, parvint à enraciner l’Ordre des Franciscains.